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Suivi des femmes enceintes et des enfants
Contrôle et prévention des troubles liés à la colonne vertébrale
La chiropraxie
Le mot chiropraxie (prononcé Kiro-pratique) provient de la combinaison des termes Kheir = la main et Praktikos = faire, signifiant agir avec ses mains. En France, plusieurs termes décrivent une seule profession : chiropratique, chiropraxie, chiropractie… Mais, aujourd’hui, le terme chiropraxie est prédominant.
La chiropraxie est une profession dédiée à la restauration et au maintien de la santé. Cette approche naturelle repose sur la relation entre l’appareil locomoteur (articulations et muscles) et le système nerveux, ainsi que sur l’impact que leur dysfonctionnement peut avoir sur la santé globale.
Fondée aux États-Unis en 1895 par David Daniel Palmer, la profession compte aujourd’hui plus de 100 000 praticiens dans le monde, faisant des chiropracteurs la troisième profession de santé de premier contact, après la médecine et la dentisterie.
Un chiropracteur suit une formation de plus de 5500 heures de cours pratiques et théoriques sur six années. Cette formation est reconnue par l’Organisation mondiale de la santé et est standardisée à l’international.
En France, la profession a été reconnue depuis mars 2002 (article 75 de la loi n° 2002-303 du 4 mars 2002). Les décrets d’application ont été publiés dans le Journal officiel le 07 janvier 2011 (Décret n° 2011-32).
Notre rôle
La mission du chiropracteur est de détecter et de corriger les subluxations par le biais d’ajustements.
Une subluxation vertébrale désigne une perte de mobilité articulaire qui perturbe le bon fonctionnement du système nerveux. Cela provoque un brouillage des voies de communication du corps, ce qui empêche une interprétation correcte des messages reçus. Moins stimulé, le cerveau a du mal à réguler et à contrôler les systèmes et organes du corps (tels que les systèmes neuro-musculaire, immunitaire, cardiovasculaire, respiratoire, etc.), causant un déséquilibre dans l’organisme.
Les causes des subluxations sont variées, allant des stresses physiques (chutes, mouvements répétitifs, posture de travail incorrecte) aux stresses chimiques (alimentation déséquilibrée) en passant par les stresses émotionnels (problèmes familiaux, professionnels) qui entraînent des réactions de défense inappropriées du corps.
Les conséquences des subluxations peuvent être locales (comme la douleur au niveau articulaire ou les tensions musculaires) ou distantes (compensation d’une autre articulation, dysfonction organique due au défaut du système, tension sur les méninges…). En général, ces blocages engendrent une combinaison de conséquences, entraînant divers symptômes (lombalgies, douleurs cervicales, arthrose, céphalées, etc.). Les effets des blocages ne se manifestent pas toujours immédiatement, c’est pourquoi les chiropracteurs recommandent des bilans pour vérifier l’absence de subluxations.
Ainsi, notre rôle est de repérer ces subluxations grâce à une analyse approfondie (palpation, tests musculaires, vérification des amplitudes de mouvement…), d’écarter toute contre-indication et de traiter les dérangements articulaires par l’ajustement chiropratique.
L’ajustement est une intervention chiropratique qui utilise force, pression, direction, amplitude et vélocité contrôlées appliquées sur les articulations et les tissus adjacents. Les chiropracteurs utilisent ces techniques pour améliorer la fonction articulaire et neurophysiologique (définition de l’OMS). En fonction de l’état de santé du patient et de ses antécédents, le praticien et le patient élaboreront ensemble l’ajustement le plus approprié.
Indications
Pour quoi ?
- Les troubles d’origine vertébrale : lombalgies, torticolis, douleurs thoraciques, raideurs de la colonne, scolioses…
- Céphalées, névralgies, vertiges, certaines migraines…
- Les douleurs des mâchoires.
- Les troubles des membres inférieurs et supérieurs : séquelles d’entorses douloureuses, sciatiques, tendinites, périarthrites de l’épaule, névralgies cervicobrachiales, canal carpien…
- Certains troubles organiques : constipation, règles douloureuses, ballonnements, brûlures d’estomac, troubles du sommeil…
Pour qui ?
- Pour tous les âges présentant ces symptômes.
- Femmes enceintes pour soulager les tensions pelviennes et utérines.
- Nouveaux-nés, enfants et adolescents pour maintenir leur santé.
- Sportifs soumis à de nombreux micro-traumatismes, chutes et chocs pendant leur pratique.
- Personnes ayant subi un accident, un choc ou une chute importants.
- Tous ceux qui désirent effectuer un bilan préventif.
Consultation
La première consultation
L’anamnèse : lors de cette première rencontre, le chiropracteur vous interroge sur vos symptômes, votre état de santé général ainsi que vos antécédents médicaux personnels et familiaux. Ces informations sont essentielles pour cibler le traitement et déterminer l’adéquation des soins chiropratiques. Si ce n’est pas le cas, le chiropracteur vous orientera vers le professionnel de santé approprié (médecin généraliste, dentiste, etc.).
L’examen : pour identifier le problème et le traitement adapté, le chiropracteur réalise un examen complet, à la recherche de zones douloureuses, de tests musculaires, d’analyse de posture, et de palpation. Il se pensera également sur les examens complémentaires que vous apportez : radiographies, IRM, scanner… Si nécessaire, le chiropracteur peut demander d’autres examens complémentaires.
Le traitement : il inclut l’ajustement des blocages articulaires (subluxations) ainsi que l’intervention sur certains points réflexes du corps. Des conseils posturaux et des exercices peuvent être associés au traitement.
Les consultations suivantes
Il est rare qu’une seule consultation suffise pour un réel soulagement. En fonction de l’ancienneté du problème et de vos antécédents, le traitement le plus adapté vous sera proposé.
De plus, de plus en plus de mutuelles remboursent partiellement les consultations. Pensez à vous renseigner auprès de votre mutuelle pour connaître leurs prestations.
Le site internet du chiropracteur est sous sa seule responsabilité. L’A.F.C. (Association Française de Chiropratique) décline toute responsabilité et ne cautionne aucun site personnel, mais il n’est pas interdit au chiropracteur d’informer davantage les patients tant qu’il respecte les règles déontologiques en vigueur.
